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La municipalité avait convié l‘Inspection Académique, les enseignants, les parents et le monde éducatif, à  un large débat sur la réforme sur les rythmes scolaires. Dans la localité plus de 800 élèves –classes de maternelles et de primaires confondues- sont concernés par ce projet de refonte. En effet les communes ont jusqu‘au 31 mars pour se rapprocher du Directeur des services départementaux de l‘éducation nationale afin de faire part de leur décision. Comme le stipule le décret, il faut une dérogation avant le 31 mars pour repousser son application à  2014. Madame Sandrine Taillade, Inspectrice de l‘éducation Nationale de Longwy 1 a expliqué les modalités complexes de cette révision. Un échange avec la salle aborda tous les aspects autour de cette question : le temps de l‘enfant, le transport, la gratuité qui peut engendrer une augmentation de la fiscalité, la qualité des intervenants…Il est vrai que ce changement a perdu de vue son ambition éducative pour se trouver arbitré et enfermé à  l‘aune des capacités financières des communes à  qui incombe la charge de sa mise en œuvre dans la cadre de projets éducatifs territoriaux. C‘est pour cette raison que le Maire, Serge De Carli s‘est prononcé contre tout empressement, qu‘il fallait donner du temps au temps et de ne pas désorganiser les familles. Il a proposé qu‘une commission représentative des différents groupes scolaires, des services de l‘éducation nationale et d‘un médecin travaille sur un objectif pédagogique cohérent et que tout était possible. Notamment, l‘ouverture du samedi matin après la mise en place d‘un dispositif de consultation des parents. Il a aussi souhaité une harmonisation des transports à  l‘échelle de l‘agglomération. Il a mentionné le goôt de l‘opération qui se chiffre autour de 150 000€, un montant conséquent dans un contexte budgétaire difficile. Donc, selon toute vraisemblance, le Conseil Municipal du 29 mars devra se prononcer pour la semaine à  quatre jours et demi pour la rentrée de septembre 2014.