Ce joyau de l'architecture romane, avec sa façade ornée d'une majestueuse rosace, surplombe la colline du Mont Saint-Martin, site de culte prisé par les Gallo-Romains dès le IIIe siècle.
Derrière le portail du XIIe siècle, l'église révèle des massifs piliers cruciformes, certains surmontés de chapiteaux aux motifs floraux et végétaux délicatement sculptés. Une magnifique fresque du XIVe siècle illustre la légende de saint Martin.
L'église abrite également de nombreux trésors : un retable en pierre intégrant des éléments d'architecture gothique du XVe siècle, des monuments du XVIe siècle incrustés dans les murs, et enfin, des vitraux contemporains qui évoquent le passé sidérurgique du territoire par leurs couleurs et leurs motifs.
L'origine des tilleuls dits de Rosny ou de Sully remonterait à une décision de Sully, ministre de Henri IV, de faire planter des tilleuls dans les villages de France, devant la porte des églises ou sur la place principale. Ces arbres étaient destinés à abriter les assemblées des villageois, tenues au sortir des messes, pour traiter des affaires de la paroisse.
À l'ombre de ces tilleuls ont probablement été rédigés en 1789, les cahiers de doléances destinés aux États généraux, prémices de la révolution, ce qui a pu donner lieu à la légende populaire de "tilleul de la Liberté".
Ces arbres demeurent aujourd'hui des témoins vivants de la participation citoyenne et des assemblées populaires qui ont façonné notre histoire démocratique.
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